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16 de out. de 2008

Comentário sobre "O mestre dos brinquedos"

Não sei bem se são poucas ou muitas as pessoas que lêem "O mestre dos brinquedos", este meu primeiro conto neste novo blog, mas todas têm acompanhado com muito fervor, e sou grato por isso. Tenho gostado de escrever essa história e sinto uma agonia por ela estar chegando ao fim. Então peço a compreensão daqueles que estão vindo todas as sextas pela manhã encontrar mais um pedaço do conto por aqui: preciso de mais uma semana para me despedir dessas personagens. Então próxima quinta-feira, sem enrolação, vem a parte final dessa historieta.

Para não parecer que você deu uma viagem perdida até aqui, um pequeno comentário sobre esse conto. Quando comecei essa história sempre tentei fazer com que ela parecesse atemporal, ou seja, que pudesse se passar em qualquer época. Mas no fundo imagino Miguel e Joana vivendo entre os anos 50 e 60. É uma época que desconheço muito (nem meu pai viveu tempo o suficiente nessas décadas para me contar algo), mas que tem a nostalgia e o charme que eu tentei imprimir nestas palavras. Numa viagem que fiz recentemente tive a oportunidade de conhecer no som do carro de um amigo um cantor francês e pensei que suas músicas rapidamente ambientariam qualquer leitor, levando-o direto para o que eu imagino que seja a Loja Brinquedos Esplendor. Eu não sei de que época é essa música específica ("Je m´voyais déjà"), mas sei que Charles Aznavour passou pelos anos 60 cantando. Quem sabe ela não tocou na radiola da oficina do mestre dos brinquedos?


(clique em "CLICK TO START" para ouvir a música)

Je m'voyais déjà


A dix-huit ans j'ai quitté ma province
Bien décidé à empoigner la vie
Le cœur léger et le bagage mince
J'étais certain de conquérir Paris
Chez le tailleur le plus chic j'ai fait faire
Ce complet bleu qu'était du dernier cri
Les photos, les chansons et les orchestrations
Ont eu raison de mes économies
Je m'voyais déjà en haut de l'affiche
En dix fois plus gros que n'importe qui mon nom s'étalait
Je m'voyais déjà adulé et riche
Signant mes photos aux admirateurs qui se bousculaient
J'étais le plus grand des grands fantaisistes
Faisant un succès si fort que les gens m'acclamaient debout
Je m'voyais déjà cherchant dans ma liste
Celle qui le soir pourrait par faveur se pendre à mon cou
Mes traits ont vieilli, bien sûr, sous mon maquillage
Mais la voix est là, le geste est précis et j'ai du ressort
Mon cœur s'est aigri un peu en prenant de l'âge
Mais j'ai des idées, j'connais mon métier et j'y crois encor
Rien que sous mes pieds de sentir la scène
De voir devant moi le public assis, j'ai le cœur battant
On m'a pas aidé, je n'ai pas eu d'veine
Mais au fond de moi, je suis sur d'avoir du talent
Ce complet bleu, y a trente ans que j'le porte
Et mes chansons ne font rire que moi
J'cours le cachet, j'fais du porte à porte
Pour subsister j'fais n'importe quoi
Je n'ai connu que des succès faciles
Des trains de nuit et des filles à soldats
Les minables cachets, les valises à porter
Les p'tits meublés et les maigres repas
Je m'voyais déjà en photographie
Au bras d'une star l'hiver dans la neige, l'été au soleil
Je m'voyais déjà racontant ma vie
L'air désabusé à des débutants friands de conseils
J'ouvrais calmement les soirs de première
Mille télégrammes de ce Tout-Paris qui nous fait si peur
Et mourant de trac devant ce parterre
Entré sur la scène sous les ovations et les projecteurs
J'ai tout essayé pourtant pour sortir de l'ombre
J'ai chanté l'amour, j'ai fait du comique et d'la fantaisie
Si tout a raté pour moi, si je suis dans l'ombre
Ce n'est pas ma faut' mais cell' du public qui n'a rien compris
On ne m'a jamais accordé ma chance
D'autres ont réussi avec un peu de voix mais beaucoup d'argent
Moi j'étais trop pur ou trop en avance
Mais un jour viendra je leur montrerai que j'ai du talent

1 comentários:

Raul Douglas disse...

zé rapaz essa musica foi um achado. rsrsrs